samedi 15 mars 2014

"In a hole in the ground there lived a hobbit."


 Dimanche 26 janvier 2014

Aujourd'hui, direction Matamata, une ville à 3h de route dans le sud d'Auckland. 


Matamata est une ville rurale d'environ 12000 habitants, 6000 dans la ville même, et 6000 dans la campagne aux alentours. Mais si Matamata est connue en Nouvelle-Zélande (et accessoirement ailleurs dans le monde), ce n'est pas à cause de l'agglomération en elle-même, mais parce que c'est ici, dans une des fermes de la ville, qu'ont été filmées les scènes du Seigneur des Anneaux qui se déroulent à Hobbiton, et c'est également ici que se trouve le village d'Hobbiton, seul décor du film encore sur pieds.


La ferme appartient à la famille Alexander, et a été découverte par Peter Jackson et son équipe en 1998. L'intérêt de cette ferme, outre les collines vertes correspondant parfaitement à la Comté décrite par Tolkien, est le fait que depuis la ferme en elle-même, quasiment aucune construction récente n'est visible, mis à part un poteau électrique qui a été peint et déguisé en arbre pour les besoins du film.
Les travaux ont débuté en 1999. Au départ, 44 trous de Hobbits ont été construits à partir de bois et de polystyrène, destinés à être détruits après le tournage. En 2009, ils ont finalement été reconstruits pour la trilogie du Hobbit, à partir de matériaux permanents. Les travaux ont duré 2 ans, pour seulement 12 jours de tournage sur le site pour la deuxième trilogie.
Aujourd'hui, le site a été conservé tel quel et est ouvert au public. Cependant, les visites sont très réglementées, avec des tours toutes les 1/2 heures et l'impossibilité d'être un visiteur libre. Peter Jackson a autorisé les visites à condition que le maximum soit fait pour qu'aucun changement n'affecte le site.



Le village ressemble quasiment à un vrai, il y a même un potager avec de vrais fruits et légumes récoltés et utilisés. Ce qu'il faut savoir, c'est que les trous de Hobbits ont été construits en deux tailles différentes : certains en "tailles hobbit", c'est à dire de sorte que toute personne de taille "moyenne" (donc pas moi) se tenant devant ait l'air de pouvoir rentrer dedans sans problème, et d'autre en "taille sorcier", c'est-à-dire avec de toutes petites portes, pour que toute personne de taille moyenne se tenant devant ait l'air immense.

Autre chose à savoir aussi, toutes les scènes d'intérieur ayant été filmées en studio, les maisons sont vides à l'intérieur. Mais bon, même si il n'y a rien à voir, ça fait quand même plaisir d'y rentrer!


Pour donner un aspect vieilli au bois, celui-ci a été recouvert avec un mélange à base de yaourt, pour encourager l'apparition de lichens et de moisissures à sa surface.


Et voilà. Le trou de Hobbit le plus grand et le plus célèbre d'Hobbiton, et probablement le plus célèbre dans le monde aussi, la maison des Baggins... Bag End!

Ça, c'est la deuxième taille, la taille "sorcier", supposée faire passer tous les gens filmés devant pour des géants. Mais bon, soyons honnêtes, j'étais aussi trop grande pour ceux de l'autre taille...


Le chêne au dessus de Bag End (celui en haut à gauche) était mentionné dans le livre, mais n'existait pas sur le site. Pour être sûr d'avoir un chêne, Peter Jackson en a donc créé un artificiel. Le tronc et les branches ont été construits en acier et en silicone, les feuilles ont été fabriquées à Taiwan puis collées à l'arbre. 


Ici, la maison de Samwise Gamgee! La guide a encore plus illuminée ma journée (haha comme si c'était possible!) en affirmant que Sam, et pas Frodo, est le vrai héros du Seigneur des Anneaux. Enfin quelqu'un qui est d'accord avec moi, et qui est conscient que l'anneau n'aurait jamais été détruit sans l'aide de Sam! Bordel! Oui d'accord je me calme. Mais quand même!





A l'intérieur du Green Dragon, l'auberge d'Hobbiton. Encore une fois, les scènes d'intérieur ont été tournées en studio à Wellington, mais ici l'intérieur de l'auberge a été reconstituée exactement comme dans le film. 


Et voilà, après 2h30 de tour au pays des Hobbits, nous quittons le petit village pour retourner vers Auckland. Je ne vous raconterais pas en détails le sourire jusqu'au oreilles que j'ai eu tout le long de la visite, sans pouvoir m'arrêter, ou encore les yeux qui brillent de plus en plus à chaque tournant sur le chemin.
Mais pour simplifier, je peux vous dire que pendant deux heures, je me suis un peu sentie comme une petite fille à qui on aurait dit que oui, finalement il existe le Père-Noël, et qu'on aurait emmené visiter son atelier de jouets. Parce que comme une petite fille, pendant 2h30, j'y ai cru, et comme une petite fille, pendant 2h30, j'ai un tout petit peu eu l'espoir, à chaque instant, de voir d'un coup un Hobbit sortir de son trou pour fumer sa pipe devant sa maison, ramasser des courgettes dans son jardin, ou bien boire une pinte avec ses voisins à l'auberge. 
Et surtout, parce que comme une petite fille, quelque part, je continue à y croire. A me dire que comme il pleuvait ce jour là, et que les Hobbits sont un peu timides, ils n'ont peut être pas eu très envie de sortir. Mais que surement, au moment ou je vous écris, ils continuent leur vie pittoresque, tout en prenant "conscience que ce n'est pas une mauvaise chose de fêter une vie simple".

Gros bisous et à très bientôt,

Coink'


“If more of us valued food and cheer and song above hoarded gold, it would be a merrier world.”
-J.R.R Tolkien


vendredi 14 mars 2014

Quelques rayons de soleil

Samedi 25 janvier 2014

De retour de mon aventure dans l'île du Sud (et un peu dans l'île du Nord), j'entends bien laisser derrière moi ces vacances de Noël extraordinaires mais très pluvieuse, et profiter d'une parenthèse ensoleillée le temps d'une journée.
Ma famille d'accueil et moi-même, nous nous rendons pour la journée au Wenderholm Regional Park, un des nombreux parcs régionaux qui entourent Auckland. Il est situé à à peu près 30 minutes de route, au nord de la ville.



La journée ayant consisté a un pique-nique au bord de l'eau, des baignades, de l'escalade d'arbres et des siestes au soleil, je n'ai pas grand chose à vous raconter, mis à part que ces quelques heures de soleil ont fait du bien, et que si le paradis existe vraiment, on doit pouvoir y trouver un coin qui ressemble à peu près à ça.

Pas grand chose à raconter donc, mais je trouvais les photos jolies, alors je vais les laisser s'exprimer à ma place.






A très bientôt,

Coink'

"Et c’est parfois dans un regard, dans un sourire, que sont cachés les mots qu’on a jamais su dire"
– Yves Duteil

Devil's Land


Mercredi 8 janvier 2014

La journée d'aujourd'hui est consacrée au voyage en bus! Je quitte Wellington à 9h du matin, pour me rendre à Rotorua, arrivée prévue 17h30, avec un changement de bus à Taupo vers 16h. Journée passionnante en vue, heureusement que mon iPod est chargé à bloc!




Pas grand chose à photographier de la journée du coup, si ce n'est les moutons de la ferme dans laquelle le car s'est arrêté vers midi. Et comme je vous ai pas encore posté de photos de moutons, ce qui est quand même un comble pour quelqu'un qui voyage en Nouvelle-Zélande, c'est l'occasion ou jamais! 


Je sais bien, ils sont pas si différents des nôtres, la seule chose qui change c'est qu'ici il y en a littéralement partout. Vraiment partout. Même dans les magasins, il y a forcément un rayon de vêtements, écharpes, etc... à base de laine de mouton, et on trouve de la viande de moutons dans tous les restaurants (même chez Subway) et tous les supermarchés du pays. D'ailleurs, juste après avoir parlé de viande de mouton, c'est le moment idéal pour en mettre un tout blanc tout petit tout mignon!


En arrivant à Rotorua, après quasiment 8h dans le bus, ce qui frappe d'abord, c'est l'odeur. Rotorua est une ville à l'activité géothermique extrêmement développée, donc l'odeur de soufre est omniprésente dans la ville. Le pire, c'est qu'elle n'est pas constante, ce qui laisserait une chance de s'y habituer. Non, ça arrive par vagues, et vraiment, ça pue.

Jeudi 9 janvier 2014

Ce matin, je me réveille avec cette merveilleuse odeur de soufre dans le nez. Croyez-moi, l'odeur d’œufs pourris au saut du lit, il y a rien de pire.

Je me rends à l'office du tourisme ce matin, pour trouver de quoi occuper ma journée, le problème n'étant pas de trouver quelque chose à faire mais plutôt de trouver quelque chose dans mes moyens. En effet, du fait de son activité géothermique extraordinaire, Rotorua est une ville extrêmement touristique. De plus, elle est considérée comme la "capitale" de la culture maorie, avec plusieurs reconstitution de villages maoris. Par conséquent, il y a des tonnes de choses à faire, mais toutes plus coûteuses les unes que les autres.

Les villages maoris n'étant pas à moins de 100$ l'entrée, ils sont vites éliminés de mes éventuels choix. Après réflexion, je décide de me rendre pour l'après-midi dans un des nombreux parcs géothermiques qui entourent la ville.

Wai-O-Tapu (eaux sacrées en maori) est une aire thermale qui s'étend sur 18 km², couvertes de cratères, eaux bouillantes, geysers, fumées volcaniques, etc... C'est également le plus connus de tous les parcs aux alentours de Rotorua.
Le magma resté des éruptions précédentes chauffe les cours d'eau sous-terrains, qui peuvent parfois atteindre une température de 300°C. L'eau est tellement chaude qu'elle absorbe les minéraux contenus dans la roche, puis les transporte à la surface lorsqu'elle s'évapore. Les minéraux sont ainsi absorbés par le sol, et le colore de différentes nuances de vert, orange , violet, jaune, rouge, blanc et noir, chaque couleur correspondant à un minéral différent. Si Wai-O-Tapu est aussi célèbre, c'est parce qu'il est le plus coloré de tous, avec des teintes souvent inattendues et assez magiques.

The Champagne Pool

The Mud Pools

Devil's Ink Pots

Artist's Palette

Champagne's Pool

Devil's Bath

Après plus de deux heures au milieu des cratères, volcans et autres spécialités géothermiques, je retourne à l'hôtel. Demain, ma famille d'accueil rentre de vacances et me récupère au passage, mon périple s'achève ici! Pour l'instant en tout cas...

Gros bisous et à très bientôt,

Coink'

“You will never be completely at home again, because part of your heart always will be elsewhere. That is the price you pay for the richness of loving and knowing people in more than one place.” –Miriam Adeney


mardi 11 mars 2014

Le point culture

Mardi 7 janvier 2014

Aujourd'hui, je me réveille dans la capitale du pays : Wellington! Troisième ville la plus peuplée du pays, Wellington est habitée par environ 180 personnes, soit à peu près pareil que Saint-Etienne. Egalement surnommée "Windy Welly", le vent y est constamment présent, et vraiment, vraiment fort. Il y a une explication, une histoire de vents marins à une certaine latitude et d'effet Venturi, mais bon comme j'ai pas franchement essayé de comprendre je serais bien incapable de vous ré-expliquer. Enfin de toute façon, je suis pas sure que ça vous intéresse des masses non plus, donc ça tombe bien!



Bref, je n'ai qu'une seule journée à passer à Wellington aujourd'hui, et quand on demande aux Néo-Zélandais quelle est LA chose à ne pas manquer dans la capitale, on peut être sur de n'avoir qu'une seule réponse : Te Papa Tongarewa -ou juste Te Papa-, le musée national (Te Papa Tongarewa signifiant "le lieu des trésors de cette Terre", et Te Papa "Notre place"). Le musée propose de nombreuse collections et expositions sur la faune, la flore, la géologie, la géographie, l'histoire et la culture Néo-Zélandaise, et se visite apparemment en minimum 4 ou 5 heures, sachant qu'il est facilement possible d'y passer plus de temps.

Le premier étage est consacré aux "sciences naturelles" : une partie sur la géologie en Nouvelle-Zélande (qui est un pays dans lequel séismes et activité volcanique sont très développés, comme c'est charmant!), une autre sur toutes les espèces animales et végétales typiques du pays, et même une sur les fonds sous-marins. Le musée possède d'ailleurs le plus grand spécimen au monde d'un Calamar colossal (495 kg et 4,2m de long). 



Le musée possède également une grande collection d'objets traditionnels maoris :






On trouve également à l'intérieur du musée la reconstitution d'un Marae (je n'ai strictement aucune idée de comment ça se prononce), un lieu sacré consacré aux réunions, à l'intronisation des chefs, aux repas cérémoniels, aux rituels religieux, etc... Le prinicipe du Marae, ainsi que l’appellation, sont communs à la plupart des cultures polynésiennes (Maoris, Samoa, îles Cook, Tonga, Polynésie française...). Cependant, l'apparence et le rôle du Marae varient d'une culture à l'autre. 


En rentrant à pieds après ma journée (j'ai quand même passé plus de 7h dans le musée), je passe dans une rue avec le meilleur nom du monde : 

Bon, j'admets, cette rue, elle a ni bars, ni restos, ni magasins, ni musées, ni quoique ce soit susceptible d'éveiller l'intérêt en fait. Mis à part un atelier de clés, un parking avec pleins de tags et la porte de derrière d'un hôtel. Mais c'est pas grave, c'est mieux que rien!

La suite arrive bientôt, en attendant je vous fais plein de bisous,

Coink'



"It seems to me we have a lot of stories left to tell"
- Walt Disney

vendredi 7 mars 2014

Du Nord du Sud au Sud du Nord

Lundi 6 janvier 2014

Aujourd'hui, je commence la journée par prendre un bus de Kaikoura jusqu'à Picton, tout au nord de l'île du Sud. De là, je prends un ferry pour aller jusqu'à Wellington, au sud de l'île du Nord. Vous suivez?



La traversée en ferry dure 4h, et pendant la 1ère heure, le ferry traverse les Malborough Sounds, ou les detroits du Malbourough en français, le Malborough étant la région à laquelle Picton appartient.





La reste de la traversée n'est pas aussi intéressant, puisque ce n'est que la mer à perte de vue. Mais avec un bon livre à la main, posée sur le pont du bateau au soleil, on ne sent pas les 3h passer.
Une fois arrivée à Wellington, alors que je suis en train de me demander comment rejoindre mon hôtel (parce que la marche à pied sur l'autoroute c'est pas trop mon truc), un groupe de 3 canadiens me demande dans quelle rue je vais, et me propose de partager leur taxi. Donc pour bien finir la journée, un voyage en taxi gratuit! Demain, je pars à la découverte de la capitale du pays, Wellington!

A très bientôt,

Coink'

“When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up.
I wrote down 'happy'. They told me I didn't understand the assignment; I told them they didn't understand life.” 
- John Lennon


Touriste en Antarctique

Dimanche 05 janvier 2014

Après avoir quitté le groupe d'Au Pair hier soir, je continue mon voyage en solitaire. Et je commence ma journée par un petit tour de la ville de Christchurch. Ce qu'il faut savoir sur Christchurch, c'est que c'est la deuxième plus grande ville de Nouvelle-Zélande (350 000 habitants à peu près), et que la ville a été ravagée par plusieurs séismes consécutifs dont elle ne s'est toujours pas remise. Le 4 septembre 2010, un premier séisme de magnitude 7 a frappé la ville, mais n'a laissé aucune victime. En revanche, un autre séisme de magnitude 6,3, le 22 février 2011, a fait 181 morts, puis un troisième de magnitude 6 le 13 juin 2011 a causé 1 mort et 45 blessés. De nombreux bâtiments dans le centre ville ainsi que dans la partie est de la ville se sont effondrés, certains ont été reconstruits, d'autres juste rasés, d'autres encore sont toujours en ruines.

Les autorités de la ville ont lancé un plan de reconstruction et de rénovation dans la ville, le coûts des dégâts ayant été estimé à environ 20 milliards de dollars. La reconstruction complète devrait prendre entre 15 et 20 ans. 


Malgré les dégâts, Christchurch est aussi appelée la "Garden City" de la Nouvelle-Zélande. Le nombre de parcs botaniques, de jardins, d'espaces verts, d'arbres et de fleurs est impressionnant, et ça reste une très jolie ville. De plus, l'art y est très présent, avec beaucoup de musées, d'expositions, de sculptures et d'artistes de rue. Je m'arrête là pour l'instant, j'ai l'impression de me transformer en guide touristique. 









Le mémorial pour les victimes du séisme : 181 chaises blanches, vides, toutes différentes, sur une des places principales de la ville. J'ai beau ne connaitre aucune des victimes du séisme, je peux vous assurer que de voir toutes ces chaises, là, comme ça, comme si elles attendaient quelqu'un qui ne viendra plus, c'est vraiment puissant comme message. Et c'est surement l'hommage le plus touchant qu'ils auraient pu faire.






New Regent Street, une des premières rues à avoir été reconstruite, et un exemple de ce qui est prévu pour la suite de la reconstruction.



Re-Start Mall, un centre commercial entièrement fait de conteneurs. Après le tremblement de terre, de nombreux bâtiments ont été rasés et remplacés par des conteneurs, le temps de trouver une solution plus durable et l'argent nécessaire. Ce centre commercial a été conservé tel quel comme un symbole du nouveau départ de la ville. 



Après avoir fait mon petit tour du centre ville, je me suis rendue dans un des musées de la ville, le centre international de l'Antarctique. En effet, Christchurch est le portail de la Nouvelle-Zélande vers l'Antarctique, et le pays y possède une base scientifique occupée par les chercheurs de l'Université de Christchurch.

Le centre possède un groupe de Manchot Pygmée (ou petits manchot bleus), les plus petits manchots au monde. Ce sont en fait des animaux malades ou blessés recueillis sur le littoral de la Nouvelle-Zélande et ramener au centre pour qu'ils bénéficient des soins adaptés. Ça ne se voit pas trop sur la photo, mais ils doivent faire entre 35 et 40 cm de haut, et pèsent apparemment autour d'1kg. 




De plus, le centre possède une salle dans laquelle on peut vivre une simulation de tempête de l'Antarctique. Le personnel du musée prête des manteaux et des surchaussures, puis on rentre dans une salle avec de la neige sur le sol et de la glace sur les murs, à une température de -5°C. Puis la simulation commence, avec un vent à 110 km/h et une température qui descend jusqu'à -20°C. La simulation est supposée durer 10 minutes, mais devinez qui a dû sortir de la salle avant parce qu'elle avait (encore) eu la bonne idée de mettre un short? Je vais finir par tous les jeter pour être sure de ne plus jamais les mettre quand il faut pas, ça sera plus sur!



Bref, après avoir passé quelques heures au milieu des pingouins et des phoques, je suis retournée vers le centre ville de Christchurch ou je devais prendre un bus pour me rendre à Kaikoura, plus au Nord sur la côte est. 
Kaikoura est connue pour sa vie marine extraordinaire. Otarie, manchots, phoques, pingouins, dauphins, baleines... J'en ai vu plein sur la route pour y aller (et en repartant le lendemain), mais le bus allait trop vite pour prendre de photos, et les colonies sont trop éloignées de la ville pour que je puisse y aller à pieds.


En arrivant, je suis allée déposer mes affaires à l'hôtel, puis je suis partie pour une petite marche sur la plage qui borde la ville. La plage en elle-même n'est ni une plage de sable, ni une plage de galets, mais plutôt une plage de tout petits cailloux, absolument pas pratiques pour marcher, et pas confortables du tout, ce qui explique surement le fait que la ville ne se soit pas transformée en station balnéaire. 



Ensuite le soleil a commencé à tomber, et je suis rentrée à l'hôtel, prête à repartir pour l’île du Nord le lendemain.

A très bientôt,

Coink'


"Parfois, de mauvaises choses se produisent et il n’y a rien qu’on puisse faire à ce sujet, alors pourquoi s’inquiéter ?" 
– Simba (Le Roi Lion)