samedi 30 novembre 2013

Sous les pavés, la plage...


Vendredi 08 Novembre

Ce week-end, direction la péninsule de Coromandel! Ma famille d'accueil a loué une maison pour le week-end, avec une autre famille, et ils m'ont proposé de venir avec eux. Et comme quand on me propose un week-end tous frais payés dans une maison au bord de la mer, je dis rarement non... (ça fait extrêmement profiteuse, dit comme ça...). 


carte-newzel2-copie-1.jpg

Nous partons donc d'Auckland vers 16h30, en prévoyant entre 2h30 et 3h de route jusqu'à notre destination, la maison de location à Whitianga (à prononcer "Fitianga", les maoris ayant décidé que ce serait plus drôle de prononcer "Wh" comme "F").
Malheureusement, les bouchons du vendredi soir en ont décidé autrement, et nous mettons 1h30 pour sortir d'Auckland.
Escale pour le repas du soir dans la petite ville de Thames (dans laquelle il n'y a clairement rien à voir ou à faire, au cas où vous vous poseriez la question!), dans un McDo : et oui, même à l'autre bout du monde, on ne change pas les (bonnes?) vieilles habitudes!


Nous atteignons enfin Whitianga à 21h30, comme quoi on est finalement bien loin des 3h de route prévues...
En arrivant, nous découvrons la maison, et répartissons les chambres. Moi qui m'attendais à devoir partager ma chambre avec un (ou plusieurs) des enfants, vu qu'il n'y a que 4 chambres et que nous sommes 10, je me retrouve finalement avec ma propre chambre, pendant que les enfants en partagent une autre. 



J'ai triché, les photos datent du samedi, vu qu'il faisait nuit quand on est arrivés vendredi. Enfin, j'aurai pu en prendre à ce moment-là, mais on aurait pas vu grand chose du coup...


















Samedi 09 Novembre

Aujourd'hui, journée touristique en vue! Une fois que tout le monde est debout (ce qui ne prend pas très longtemps, quand vous n'avez pas de réveil, vous pouvez toujours comptez sur les enfants pour vous réveiller le matin, résultats garantis, même week-ends et jours fériés!), nous partons faire un tour dans la ville de Whitianga.

La péninsule de Coromandel n'étant pas très loin d'Auckland, la majeure partie des villes sont en fait des stations balnéaires remplies de campings, maisons de vacances, etc... Par conséquent, c'est (apparemment) bondé l'été, de décembre à février-mars, mais par contre c'est assez calme le reste de l'année. Voire même trop calme en fait.






Nous avons donc marché un peu sur la plage de Whitianga, qui n'a pas de quoi passer trois pattes à un canard (oui, je sais, c'est nul, mais fallait que je la fasse...), mais bon ça reste un endroit sympa quand même.

Vers midi, retour à la maison, et après avoir mangé un bon repas bien équilibré, à base de bacon, de ketchup, de cheddar, de chips et de glace (mais on avait de la salade aussi, alors ça va!), nous partons pour l'après-midi.

Et nous nous dirigeons tout d'abord vers Cathedral Cove, une des plages les plus connues de la péninsule. Située à une vingtaine de minutes de voiture de Whitianga, la plage de Cathedral Cove n'est accessible qu'à pied, après 45 minutes de marche environ. Il faut donc tout d'abord se rendre sur le (tout petit) parking, et essayer de trouver une place, ce qui peut facilement prendre 15 bonnes minutes, puis emprunter un sentier côtier pour se rendre jusqu'à la plage. Mais honnêtement, la vue vaut le coup!






Après une petite marche plutôt sympathique donc, et en descente quasiment tout du long, nous atteignons la plage de Cathedral Cove : 




Si cette plage est aussi connue, c'est qu'elle est séparée en deux partie par une espèce de voûte creusée dans la roche (d'ou le nom). Les deux photos du dessus viennent de la droite la la voûte, tandis que celle du dessous à été prise sous la voûte et montre l'autre coté de la plage. 



Cette partie de la plage a servi de lieu de tournage pour le début des Chroniques de Narnia, le prince Caspian, lorsque les enfants Pevensie reviennent à Narnia (http://www.youtube.com/watch?v=39xnFVV4IpQ). Oui, j'ai des références cinématographiques de taré! 


Et après une petite baignade, je peux vous affirmer avec certitude que l'eau de Cathedral Cove n'est pas beaucoup plus chaude que l'eau en Bretagne!

Nous quittons ensuite Cathedral Cove pour retrouver le parking, le chemin du retour étant plus difficile que celui de l'aller (ben oui, faut bien remonter!).

Puis nous reprenons la voiture pour une dizaine de minute de route, afin de nous rendre à Hot Water Beach.
Hot Water Beach est une plage un peu spéciale, puisque, comme son nom l'indique, des sources d'eau chaudes d'origines géothermiques coulent sous la plage, ce qui fait qu'en creusant un trou dans le sable à marée basse, celui-ci se remplit immédiatement et naturellement d'eau chaude, vraiment très chaude, tellement qu'on ne peut parfois pas la toucher sans se brûler (jusqu'à 64°C d'après wikipédia, mais j'avais pas mon thermomètre avec moi, donc je peux pas confirmer...). La technique est donc de creuser un trou dans le sable assez proche de la mer, comme ça il se remplit à moitié d'eau de mer froide, et d'eau de source chaude, et ça fait comme un jacuzzi! 



On devine vaguement sur la photo la fumée qui s'échappe des trous que les gens ont creusé, ce qui vous laisse deviner à quel point c'est chaud. Le seul inconvénient de cette plage, c'est que, comme vous pouvez le voir, c'est un endroit plutôt fréquenté, et il faut parfois batailler pour trouver un endroit pour creuser son trou. Ou alors utiliser la technique du flemmard : rester à côté sans rien faire, et dès que des gens s'en vont, leur prendre leur place!
J'aurais pu choisir cette technique là d'ailleurs, mais comme j'ai plus de sens moral que ça, je préfère exploiter des enfants de 4 ans pour qu'ils creusent le trou à ma place : 


Dimanche 10 Novembre

Comme d'habitude, réveil assez tôt, car ce matin nous devons quitter la maison de location avant 9h30, et il faut avoir tout nettoyé avant. Malheureusement pour moi (et pour le papa de la famille d'accueil), le match All blacks-France commence à 9h, et c'est l'heure à partir de laquelle nous n'aurons plus de télé... Va falloir se contenter des résultats à la radio!

Avant de retourner à Auckland, ma famille d'accueil décide de monter jusqu'au nord de la péninsule de Coromandel, pour aller voir une autre plage typique de la région, puis de nous diriger vers Coromandel Town, la ville qui tire son nom de celui de la péninsule (d'après Wikipédia, allez savoir pourquoi moi j'étais persuadée que c'était le contraire).

Nous arrivons ainsi à Whangapoua (si je me souviens bien, parce que les noms maoris ne sont pas faciles à prononcer, et encore moins à mémoriser ^^), la plage parfaite : sable blanc, eau turquoise, vue magnifique... Ma famille d'accueil m'explique qu'il y a quelques années, ils venaient passer leurs vacances d'été ici, mais que depuis les prix ont bien augmenté. La température, par contre, a baissé, et si il faisait assez chaud hier pour se baigner, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Il va donc falloir se contenter de la vue!




Nous partons ensuite vers Coromandel Town, une ville dans laquelle il n'y a honnêtement pas grand chose à faire si ce n'est regarder les mouettes en mangeant des fish & chips. Pas super palpitant, je vous l'accorde.

Puis arrive le temps de quitter Coromandel pour rejoindre Auckland, une nouvelle semaine commence demain!
Je vous laisse avec les quelques photos prises sur la route du retour, malheureusement sous un ciel un peu gris, le soleil est parti en grève d'un coup au milieu de la journée.





Gros bisous et à très bientôt,

Coink'

"Notre monde ne manque pas de merveilles, mais seulement du désir d’être émerveillé" 
– Gilbert Keith Chesterton










vendredi 29 novembre 2013

Pendant ce temps-là, sur la mer de Tasmanie...

Dimanche 27 octobre

Après la découverte du quartier la veille, ma famille d'accueil décide de m'emmener visiter les plages de l'ouest d'Auckland.

Sous un magnifique soleil (avec un peu de vent quand même, donc il ne fait pas si chaud que ça!), nous conduisons une quarantaine de km pour atteindre la plage de Muriwai (https://maps.google.fr/maps?q=muriwai+beach+auckland+new+zealand&ie=UTF-8&ei=q-OXUoTxF4igiQftvYHgCA&ved=0CAgQ_AUoAg), lieu privilégié pour les amateurs de surfs d'Auckland. En effet, les plages d'Auckland donnent sur l'océan Pacifique, et l'eau y est assez calme, grâce (ou à cause) des îles au large. En revanche, les plages à l'ouest, comme Muriwai, donnent côté mer de Tasmanie, et il y a déjà plus de vagues. Voilà, c'était l'instant géographie!






Comme vous avez sans doute pu le remarquer, l'une des particularité de Muriwai est que le sable y est noir. (Enfin, pas complètement noir, hein, mais bien plus foncé que sur les plages de Bretagne, ce qui fait assez bizarre au départ. mais j'admets que sur les photos, c'est pas flagrant!)




Après l'instant géographie, voici le documentaire animalier! (décidément, que de culture dans cet article...). Une autre particularité de la plage de Muriwai est qu'elle abrite une large colonie de fous austral (1200 couples chaque année), pendant la période de reproduction, donc d'octobre à mars. Après l'éclosion des œufs, les oiseaux vont passer l'hiver sur les côtes australiennes. La différence entre ces oiseaux là et ceux que l'on a l'habitude d'observer en France est que ceux-ci ne sont pas effrayés par la présence de l'homme, au contraire il semble qu'au fil des années ils se rapprochent de plus en plus de la côte afin de construire leurs nids, et il est facilement possible de s'approcher d'eux sans qu'ils ne s'envolent. De plus, lorsque l'un des deux membres du couple revient de la pêche, les oiseaux procèdent à un parade un peu particulière : ils passent de longues minutes à se faire des câlins en se frottant le cou, comme pour dire à l'autre la joie de le retrouver. 
Mais aussi mignons que ces fous puissent être, nous ne nous attardons pas trop à les observer. En effet, 2400 oiseaux sur 50 m², ça fait beaucoup, beaucoup de bruit, et ça sent pas super bon!








Vers 11h, nous quittons donc Muriwai pour nous rendre sur une autre plage de la côte ouest : Piha beach (https://maps.google.fr/maps?q=piha+beach&ie=UTF-8&ei=ED6YUrKnJc6IiQfAz4HgCA&sqi=2&ved=0CAgQ_AUoAg). Egalement plage de sable noir, Piha est séparée en deux par un énorme rocher, le Lion Rock, qui permet de distinguer la partie nord de la partie sud. 


La météo changeant extrêmement rapidement en Nouvelle-Zélande, le beau soleil de ce matin a disparu, et c'est sous la pluie que nous continuons vers la plage. Mais bon, en tant que bretonne, je ne songe pas à me plaindre, j'ai quand même une réputation à tenir!


Après le documentaire animalier et l'instant géographie, passons maintenant à la minute culture télévisée! Piha est également très fréquentée par les surfeurs, mais c'est une plage bien plus dangereuse que Muriwai. Les courants ici sont extrêmement forts, et les vagues assez impressionnantes (même si, encore une fois, ça ne ressort pas sur les photos). La plage est en fait tellement dangereuse qu'une émission de télé, Piha rescue, est filmée ici, et diffusée dans tout le pays. Cette émission suit les sauveteurs de la plage tous les jours quand ils doivent sauver les nageurs ou surfeurs en train de se noyer, et finit les 3/4 du temps avec des gens à l'hôpital dans un état plus ou moins alarmant... (http://www.youtube.com/watch?v=aQxkN5FTEfY). Tout à fait de quoi donner envie de se baigner, donc =D (ironie, je précise, je tiens quand même un minimum à la vie ^^)


Pas d'escalade au sommet du Lion Rock pour cette fois, les enfants sont fatigués, et les parents pas très motivés... Mais je me rattraperai dans les mois à venir! 
Après une petite marche sur la plage, et une glace (oui, c'est ça l'avantage d'être Au Pair, quand les parents achètent des glaces aux enfants, ils se sentent obligés de m'en acheter une aussi!), il est temps de rentrer à la maison!

Et voilà enfin le résumé de mon premier week-end achevé, je commence à rattraper mon retard!

Gros bisous,

Coink'

«Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’as pas faites que par celles que tu auras faites.  Alors, sors des sentiers battus. Mets les voiles. Explore. Rêve. Découvre.» 
– Mark Twain

jeudi 28 novembre 2013

Cricket, boys-band à mèches et montre digitale.


Vendredi 24 octobre, 15h




Fin de la semaine d'orientation, le temps de rencontrer ma famille d'accueil a sonné! Je les attends donc dans le hall de l'hôtel, avec une légère boule au ventre en me disant que je suis sur le point de voir pour la première fois en chair et en os les personnes avec lesquelles je vais vivre pendant les mois à venir.

Tout à coup, trois petites têtes blondes passent la porte de l'hôtel, suivies de leur maman : "Hi, we're here to pick up Marion!". 

Après un bonjour un peu coincé (vu qu'aucun de nous n'a l'air de trop savoir si on doit se serrer la main, se faire la bise, se prendre dans les bras, ou que sais-je encore...), j'attrape mes valises, et direction la voiture pour rejoindre un restaurant au centre ville.

A peine montée dans la voiture, j'ai le droit à une série de questions existentielles : "Est-ce que, de là ou tu viens, les gens ils ont des maisons?" (je suis trop sympa, je vous fais la version traduite =D), "Tu connais Harry Potter?", "Est-ce que t'aimes le curry?" ou bien encore "Est-ce que t'as déjà mangé des escargots?".

Entre deux réponses (qui vu mon état de fatigue sur le moment, se résument à oui ou non sans grand développement), j'en profite pour essayer de faire connaissance avec les enfants. Je vous présente donc mes trois petits monstres : 






En on commence en haut à gauche avec Nathan, 9 ans. Nathan fait du foot, de la natation, de la voile, du cricket, du basket, et du piano. Non, je ne me sens absolument pas flemmarde à côté. Mais alors, pas du tout! Et en plus, il aime les maths. Mais bon, j'essaye de ne pas lui en tenir rigueur, ça arrive même aux meilleurs =D (la preuve avec Aurégan!)
Il y a ensuite Kate, 7 ans. Même si elle fait moins de sport que son frère, c'est une vraie pile électrique! Toujours à courir, sauter dans tous les sens... Et elle adore faire des colliers avec des perles en plastiques à paillettes en forme de cœur ou d'étoile, ce qui a largement agrandi ma collection de bijoux, pour mon plus grand bonheur... LE gros défaut de Kate réside dans ses goûts musicaux. En même temps, j'avais l'habitude de voir leur tronche de boys band sur les posters à la maison, finalement comme ça je me sens un peu comme chez moi... (Pour ceux qui auraient encore des doutes : http://www.youtube.com/watch?v=QJO3ROT-A4E. Oreilles sensibles, s'abstenir!)
Enfin, il y a Harry, 4 ans et demi. Je précise et demi parce qu'ici l'école ne commence qu'à partir de 5 ans, donc Harry n'entrera à l'école qu'en février. Quoique je ne suis pas sure qu'il ait énormément besoin d'y aller, étant donné qu'il sait lire et écrire, mais que personne ne lui a apprit. Et qu'il sait aussi faire des additions, et des soustractions de tête. Ha, et il est obsédé par l'heure, depuis que sa mère lui a donné une montre, il donne l'heure toutes les 10 minutes. J'ai donc abandonné ma propre montre, que ne me servait plus à grand chose...

Après le restaurant japonais, nous reprenons la route pour aller jusqu'à la maison. Ma famille d'accueil habite sur la côte Nord d'Auckland, de l'autre côté du pont. Le côté positif, c'est que c'est au nord que se trouvent la plupart des plages. Le côté négatif, c'est que du coup je suis un peu isolée de la ville : 40 minutes de bus, 25 minutes de voiture, quand il n'y a pas de bouchons.

Samedi 25 octobre

Après un nouveau réveil à 5h30 (décalage horaire oblige), il est temps de découvrir les environs de la maison. La maison dans laquelle je suis actuellement avec la famille n'est en fait pas à eux, c'est une location. Ils sont en train de faire construire une nouvelle maison à à la place de celle ou ils vivaient avant, et pendant les travaux, ils en ont loué une autre, dans laquelle nous vivons en ce moment. Manque de bol pour moi, l'ancienne maison (ou la future nouvelle, selon comment on voit les choses) était juste à 100m de la plage, alors que celle dans laquelle on est est un peu plus loin (peut-être 1km de plus). Je sais pas si vous avez tout suivi à cette histoire de maison, mais vu que de toute façon c'est pas super important, on va faire comme si =D (et sinon, vous avez rien manqué ^^)

J'occupe donc mon samedi après-midi à découvrir la plage d'à côté, la plage de Rothesay Bay. 



L’île au fond est une île volcanique située dans la golfe de Hauraki (au large d'Auckland, en gros), qui s'appelle Rangitoto, ce qui peut avoir l'air drôle comme ça, mais signifie en fait "ciel rouge sang" ou "ciel sanglant" ou un autre truc joyeux comme ça en maori. 



Et on termine par une jolie photo en mode catalogue : 

Je vous fais des bisous, et j'essaye d'écrire le prochain article rapidement (j'ai 2 week-end de retard, presque 3, va falloir s'y mettre!)
Gros bisous, 

Coink'


«Nos rêves peuvent devenir réalité seulement si nous avons le courage de les poursuivre» 
– Walt Disney


vendredi 22 novembre 2013

Nau mai haere ki Aotearoa!

Mardi 22 octobre 2013, 23h45



Preuve que toutes les bonnes choses, et mêmes les moins bonnes, ont une fin, le voyage se termine enfin. Après être sortie de l'avion, avoir marché dans les couloirs de l'aéroport, patienté 45 minutes pour passer le service de l'immigration, marché encore, récupéré mes valises, répondu à un questionnaire sur le contenu de mes bagages, expliqué à 15 agents différents que non, je n'ai pas de nourriture dans mon sac, et avoir passé mes bagages aux rayons-X, me voilà finalement sortie de l'aéroport d'Auckland. 


 

En montant dans la navette supposée me conduire à l'hôtel (que j'ai d'ailleurs cherché pendant 15 bonnes minutes, ça aurait été trop facile sinon!), j'essaye de distinguer par la fenêtre les reflets de la ville d'Auckland. Malheureusement, il fait nuit noire, et les seules images que je retiendrais ce soir seront celles des publicités aux couleurs des magnifiques paysages Néo-Zélandais qui parsèment la route.

En arrivant à l'hôtel, le chauffeur de la navette m'aide à descendre mes valises (enfin non, il ne m'aide pas, il le fait à ma place, après m'avoir vue lamentablement tenter d'en traîner une). Une fois à l'intérieur, je suis accueillie par l'un des employés, qui me dirige jusqu'à ma chambre en essayant de me parler sans franc succès, étant donné que je ne comprends qu'un mot sur trois. Oui, les 24h d'avion semblent avoir eu raison de mon niveau d'anglais! Il termine cependant par un "By the way, welcome in New-Zealand. You're gonna love being here!". Ah, là pour le coup j'ai compris, et on est d'accord!

Mercredi 23 octobre 2013

Malgré un réveil à 5h30 du matin (Vive le décalage horaire!), je suis en pleine forme aujourd’hui et prête à rencontrer les autres Au Pairs qui vont partager ces 3 jours d'orientation à Auckland. Après les avoir rencontrés, je me rends vite compte que je suis la seule française, et que sur un groupe de 30 personnes il doit y avoir à peu près 25 allemands... On va s'amuser!

 Cette photo, c'est un peu "Trouvez Charlie", sauf que je m'appelle pas Charlie. Et que la fille en pull rayé rouge et blanc, c'est pas moi, y a un piège =D


Jeudi 24 octobre 2013

Après une journée passée à parler du rôle des Au Pairs, de l'éducation des enfants, du code de la route en NZ, et d'autres trucs vraiment très intéressants (sisi, vraiment!), nous quittons enfin l'hôtel pour une visite guidée de la ville d'Auckland.
Et on commence par le Mont Eden, un volcan endormi en plein coeur d'Auckland, juste à côté de l'Eden Park pour les amateurs(trices) de rugby. Le car ne pouvant pas aller jusqu'en haut, on est obligés de finir à pieds, dure la vie... Non, je me plains mais en fait ça met même pas 5 minutes, et de toute façon, la vue qu'on a de là-haut vaut largement le coup!





Le Mount Eden offre une vue à 180°C sur l'ensemble d'Auckland, mais la partie sud n'étant pas si jolie que ça, je vous offre un magnifique panorama (dû à mes extraordinaires talents de photographe, n'est-ce pas!) de la partie nord de la ville d'Auckland, avec la "Sky Tower", plus haute tour de l'hémisphère sud (328 mètres). 

Direction ensuite l'Harbour Bridge, pont qui sépare la ville d'Auckland de la côte nord. L'Harbour Bridge d'Auckland a beau être moins célèbre que celui de Sydney, il est tout de même un des hauts lieux du saut à l'élastique de la ville... Non, je n'ai pas encore testé, mais il me reste quelques mois pour m'y mettre!



Après la traversée du pont, nous arrivons sur la côte nord de la ville d'Auckland, dans le quartier de Devonport. Auckland n'échappe pas à la règle des "villes à ponts" (règle que je viens d'inventer, mais c'est pas grave, c'est mon article donc je fais ce que je veux hahaha!). Le pont a beau rejoindre matériellement la côte nord et le centre ville, les habitants de chaque zone considèrent l'autre côté du pont comme une ville différente, ceux du nord refusant d'aller en ville sous prétexte que c'est trop loin, et ceux de la ville achetant des maisons de vacances au nord, à 20 minutes de route de chez eux, mais tant que c'est "de l'autre côté du pont"... Il n'empêche qu'à la tombée de la nuit, la plage de Devonport offre une jolie vue sur les lumières de la ville.



Oui, la qualité de la photo est absolument naze. mais bon, tant pis, l'important c'est qu'il y a des lumières partout et que c'est joli!

Puis il est temps de regagner l'hôtel, il doit être au moins, oulaaa 20h30! Oui, ici c'est repas à 18h, et tout le monde est couché à 21h au plus tard... Mais on compense, en se levant à 6h tous les matins, même le week-end =D !

Sur ce, ma semaine d'orientation touche à sa fin. Enfin non, il reste le vendredi, mais rien de notable à raconter, donc comme cet article est déjà bien trop long, on va s'arrêter là.

Je vous fais des tonnes de bisous, et j'essaye de poster l'article suivant rapidement.

A plus dans l'bus,


Coink'


P-S : juste pour précision, le titre de l'article veut dire "Welcome in New-Zealand" en maori. Oui, parce que je suis trilingue maintenant. (Non, en vrai, merci Google traduction!)


"Des kilomètres peuvent-ils vraiment nous séparer de ceux que nous aimons ?"
– R. Back


jeudi 21 novembre 2013

Bon, alors, tu le fais quand ton blog?

Après avoir longuement réfléchi à la meilleure manière de vous faire parvenir les photos de ce voyage, je me suis dit que le plus simple serait sûrement de créer un blog sur lequel je posterai les résumés de mes folles aventures, histoire de les partager avec vous.
L'idée n'était surtout pas que vous vous sentiez obligé de lire les articles que je vais poster sur ce blog, mais surtout que si certains d'entre vous voulaient des photos ou des nouvelles, vous puissiez les avoir par ici plutôt que par facebook ou par mail.

Alors voilà, l'idée est lancée, le blog est créé, reste plus qu'à écrire!
 


Coink'