vendredi 26 septembre 2014

Suivez les chaussures

Dimanche 07 Septembre 2014

Aujourd'hui, direction Goat Island, à environ 1h de route au Nord d'Auckland. Goat Island est une réserve marine, protégée depuis une trentaine d'année, dont le nom est officiellement "Cape Rodney - Okakari Point". Mais bon, Goat Island, c'est quand même plus simple.
Goat Island (l'île de la chèvre en français) tient son nom du fait que lorsque les européens ont débarqués, ils avaient l'habitude de nommer toutes les petites îles proches de la côte "Goat Island", en référence au fait que des chèvres pouvaient être laissées sur les îles pour servir de nourriture aux éventuels rescapés de naufrages de bateaux. Le nom est resté, bien qu'il n'y ait jamais eu de chèvres sur cette île. Ils y ont mis des cochons une fois, pour tondre la pelouse, mais ceux-ci se sont échappés en nageant jusqu'à la plage. 


En été, Goat Island est hyper fréquenté, du fait de la riche faune maritime qu'on y trouve. Entre la simple natation, les tubas, la plongée sous-marine, les kayaks, etc... tous les moyens d'observation sont bons. En hiver, comme c'est le cas aujourd'hui (même si il faisait 20°C ce jour là), pas de natation ni de plongée, par contre, un bateau avec un fond en verre fait le tour de la zone protégée, ce qui permet de tout voir sans se mouiller. Sauf qu'arrivées là-bas, mauvaise surprise : le bateau a été retiré et est en maintenance pour tout le mois. Du coup, changement de programme : allons nous promener!


En théorie, Goat Island, c'est uniquement l'île qu'on voit dans le fond. Mais comme le nom officiel que je vous ai donné en début d'article est loin d'être pratique, toute la zone a été rebaptisée Goat Island. 


L'inconvénient des sentiers côtiers en Nouvelle-Zélande, c'est que pour préserver l'originalité du lieu ou je ne sais quoi, ils ne mettent quasiment jamais de symboles pour dire que t'es bien sur le bon chemin. Mais à Goat Island, ils ont trouvés une autre technique : il suffit de suivre les chaussures!



Après une vingtaine de minutes à marcher sur la côte, nous arrivons dans la partie "bush walk" de la promenade. Les "bush walk", c'est des promenades complètement typiques d'Australie et de Nouvelle-Zélande. En gros, c'est comme une marche en forêt, mais avec leurs arbres natifs, ce qui donne un côté beaucoup plus exotique à la chose, et qui donne aussi l'impression d'être un aventurier de l'extrême en pleine exploration d'une jungle. Mais bon, c'est moyennement aventureux, sachant qu'on suit quand même le sentier et qu'il n'y a pas de lianes à couper à la machette. Ceci dit, dans ce cas-là ça tombait bien, j'avais oublié ma machette à la maison.




Après deux petites heures de marche (1h aller/1h retour), nous voici de retour au point de départ, à côté de Goat Island. Et finalement, même sans masque, sans tuba et sans être dans l'eau, on a réussi à voir quelques poissons (dont j'ai pas mis des tonnes de photos non plus, parce qu'avec le reflet du soleil on voyait rien, et parce que faut admettre que le poisson, c'est pas l'animal le plus fascinant de la planète. Contrairement aux koalas, dont je ne me suis toujours pas remise.)




Sur le moment, y a un gentil monsieur qui m'a donné le nom du poisson, mais je dois vous avouer que j'ai complètement oublié ce que c'était. Je ne vais donc même pas pouvoir faire semblant d'être cultivée.



Après ça, nous avons quitté Goat Island, car les touristes commençaient à arriver en masse, et nous nous sommes rendues sur une plage un peu plus au nord, Pakiri. Au passage, nous avons emprunté la route la plus pourrie que j'ai jamais vue, sauf que d'habitude je m'en fiche parce que c'est toujours quelqu'un d'autre qui conduit, alors que là c'est tombé sur moi. Ceci dit, on s'en est sorties vivantes, et la voiture aussi, donc tout va bien. 




Et voilà, nous voici arrivées sur une superbe plage de sable blanc, avec de magnifiques dunes derrière qui auraient ravi mon prof de géol à la fac (quoique, il avait l'air beaucoup plus passionné par Dunkerque que par le reste de la planète). 



Du coup, sous le soleil, on en a profité pour manger notre pique-nique, puis faire une sieste, exactement comme les petite vieilles en été. 

Sur notre route du retour, nous nous sommes arrêtées à Matakana, à mi-chemin entre Goat Island et Auckland. En soit, c'est une petite ville qui n'a rien d'extraordinaire, surtout pour des européens, mais comparé aux autres villes de Nouvelle-Zélande que j'ai visité, c'est quand même assez mignon.
C'est vrai que ce pays offre des paysages naturels à couper le souffle, en revanche, en terme d'architecture et de constructions humaines, les villes européennes sont tellement plus jolies!




Après avoir terminé la journée par un café, nous sommes rentrées à Auckland, prêtes à affronter une nouvelle semaine!

Finalement, j'ai réussi à rattraper mon retard, en postant 4 articles en une journée. Record battu. Comme ça, je vais pouvoir me consacrer à vous raconter mes vacances dès que j'en reviendrai le week-end prochain, avant de finir officiellement l'aventure.

Je pense fort à vous et vous fais de gros bisous,

A très bientôt,

Coink'


"Sometimes, you find yourself in the middle of nowhere, and sometimes, in the middle of nowhere, you find yourself."
 –Unknown

Initiation à la mode

Samedi 30 Août 2014

Ce week-end, c'est la Fashion Week d'Auckland. Comme vous le savez surement, la mode, c'est absolument pas mon truc, je ne suis jamais aussi à l'aise qu'en jean et Converses, et payer 30$ pour aller voir un défilé de mode avec des vêtements que je ne porterai absolument jamais, c'est pas du tout une idée qui me viendrait naturellement à l'esprit.
Sauf que la fashion week d'Auckland, c'est pas franchement la même chose que la fashion week de Paris, Londres, Milan ou New-York. Premièrement, pas besoin d'une invitation, on peut acheter les billets en ligne, donc n'importe quel(le) paumé(e) venu(e) peut se pointer. Même moi. Deuxièmement, les marques qui défilent ici sont des marques Néo-Zélandaises qu'absolument personne ne connait ailleurs dans le monde, donc pour celles et ceux qui espéraient la collection automne-hiver 2014/2015 de chez Chanel, je vais être obligée de vous décevoir. Et troisièmement, comme à peu près tous les événements en Nouvelle-Zélande, c'est minuscule. Mais ça, après 10 mois, on finit par s'y habituer.

Sachant que c'est pas un truc typiquement Néo-Zélandais, qu'à ma connaissance peu d'entre vous s'intéressent à la mode, et que je ne m'y connais pas moi-même assez pour pouvoir vous commenter les quelques photos potables que j'ai prises, j'ai hésité avant de vous faire cet article. Et puis finalement, je le fais quand même, tout simplement parce que la Fashion Week, c'est typiquement le genre de choses que jamais je n'aurai envisagé de faire, si je n'avais pas fait ce voyage en Nouvelle-Zélande. 


Par contre, hors de question d'abandonner mon jean, même pour un défilé de mode. Au grand dam de ma soeur, tout l'opposé de moi question vêtements, j'ai considéré que c'était comme au Mcdo : "venez comme vous êtes!"


Mis à part les défilés, l'évènement comportait d'autres activités : une salle avec une vente de vêtements de créateurs (soit disant en soldes, mais -25% sur un T-shirt à 90$, ça reste cher, pour un T-shirt), et une salle avec tous les partenaires de la fashion week et leurs stands. On a donc pu se faire coiffer et maquiller gratuitement, comme la quasi totalité des gens présents sur le site. L'inconvénient, c'est que comme il pleuvait dehors, la coiffure a tenu littéralement 3 secondes et demi à partir du moment ou je suis sortie.

Et voilà, les photos du défilé. Indépendamment du fait que les vêtements n'étaient pas forcément mon style, j'ai trouvé ça assez intéressant et sympa de voir un défilé en vrai, c'était un truc à faire. Même si je ne suis pas sure d'avoir envie de renouveler l'expérience, je ne regrette pas d'y être allée. 






Ce que je n'ai toujours pas compris, c'est pourquoi les mannequins ont l'obligation de tirer cette tête, comme si c'était le dernier endroit sur terre ou elles voudraient être à ce moment là. Je vois pas très bien en quoi ça aide sur le défilé, et en quoi ça donne une image positive des vêtements. Je veux dire, si ça donne l'impression qu'on se fait royalement chier en portant ces vêtements, qui aura envie de les acheter? 

Sur ce grand mystère et cette interrogation philosophique de premier ordre, je vous laisse.

Comme d'habitude, je pense très fort à vous et je vous fais de gros bisous,

Coink'




"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait" 
– Mark Twain

Bienvenue chez moi

Samedi 16 Août 2014

Après avoir détaillé en long, en large et en travers sur ce blog toutes les contrées lointaines de la Nouvelle-Zélande que j'ai eu la chance d'explorer, je me suis rendue compte que mis à part dans un de mes tout premiers articles, quelques jours après mon arrivée, je ne vous avais absolument pas parlé de la ou j'habite. Vu que je n'ai plus que quelques semaines à peine à y passer, il est temps d'y remédier, et de vous montrer un peu ou j'ai passé ces derniers mois.

Comme vous le savez surement (ou pas, d'ailleurs), ma famille d'accueil habite dans le nord d'Auckland, séparé du centre ville par l'Harbour Bridge. 


Quelque part entre Takapuna et Torbay, c'est chez moi. Enfin, plus près de Torbay que de Takapuna quand même. 

La côte entre Takapuna et Torbay (voire même un peu plus au nord) consiste en une succession de baies accolées les unes aux autres : Takapuna, Milford, Castor Bay, Campbells Bay, Mairangi Bay, Murrays Bay, Rothesay Bay, Browns Bay, Torbay et Long Bay. Plutôt que de les considérer séparément, ces baies sont toutes regroupées sous le nom d'East Coast Bays, et ont en commun les centres sportifs et culturels.

Il est possible de toutes les parcourir le long d'un sentier côtier, bien que je ne l'ai jamais fait (parce que bon, ça fait quand même 15km aller simple, et c'est pas tout plat). En revanche, j'en ai fait quelques unes à pied, et (pour votre plus grand plaisir, j'en suis sure) j'ai pris des photos!

On commence par les 3 plus proches de chez moi, Rothesay Bay, Browns Bay et Murrays Bay. Ceci dit, comme vous savez pas ou c'est, je vois pas trop pourquoi je vous donne les noms, il y a quand même peu de chances pour que ça vous parle. 


Ah, oui, petites précisions quand même : comme pour toute promenade, je n'ai fait que marcher le long de la côte, ce qui en soit n'a rien de super excitant et ne vaut probablement pas la peine d'être raconté en détails, sous peine d'un article ennuyeux à mourir. Du coup, il y aura beaucoup, mais alors beaucoup plus de photos que de blabla dans cet article. En même temps, ça vous évitera mes blagues nulles et mon grand n'importe quoi, donc c'est pas plus mal.
Et deuxième chose, la météo ce jour là n'était pas extraordinaire (parce que oui, j'ai un don pour sortir me promener au moment exact ou les nuages arrivent et ou la pluie commence à tomber), donc la luminosité des photos n'est pas terrible. Ce qui serait vraiment dommage si j'étais un tant soit peu douée en photographie, et si j'y connaissais quelque chose en luminosité, mais ce n'est pas le cas. C'est juste que je trouvais que ça faisait bien de le préciser. 


Globalement, East Coast Bays, c'est des quartiers de riches. Avec des maisons pleines de vitres partout pour pouvoir voir la mer tout le temps. 



Et en plus, y a des ajoncs, à Murrays Bay. Moi qui était persuadée que c'était une spécialité bretonne...



Le problème de Rangitoto (l'île pointue à l'arrière-plan), c'est que comme elle est située en plein milieu du port d'Auckland, on la voit d'absolument partout, et comme elle est quasi parfaitement ronde, elle a l'air exactement pareil quelque soit l'endroit depuis lequel on la voit. Ce qui fait que toutes les photos ont exactement la même tronche. 




Voilà, à côté de chez moi, c'est plein de petites maisonnettes très modestes comme ça. Mais non, celle dans laquelle j'habite ne ressemble pas à ça. 





Dimanche 24 Août 2014

Cette fois-ci, petite promenade avec ma famille d'accueil entre Murrays Bay et Mairangi Bay (encore une fois, je sais pas pourquoi je vous donne les noms, ça ne va absolument rien vous évoquer, les deux sont tellement petites que même les gens à Auckland n'ont parfois aucune idée de l'endroit ou ça se trouve).
Pas de grand changement, surtout des photos et peu de blabla. La seule différence c'est que ce jour là il faisait vraiment beau (et chaud), du coup cette histoire de luminosité est réglée (mais c'était pas super impactant sur le premier lot de photos, et ça l'est toujours pas ici). 





J'aurais dû compter le nombre de photos avec Rangitoto en arrière plan qu'il y a dans cet article (mais je vais pas le faire, parce que j'ai la flemme). La vérité, c'est que cette île, elle est absolument partout. Tout le temps, ou qu'on aille à Auckland, on la voit. Partout, je vous dis. 


Et voilà, ma brève présentation des East Coast Bays est à présent terminée. Maintenant qu'il ne me reste que deux semaines à y passer, vous savez ou j'habite. Si c'est pas beau, ça!

Je pars en vacances cette semaine et je ne rentre que dimanche prochain, donc je ne sais pas trop comment je vais faire pour poster mes articles à temps. Ceci dit, soyons honnêtes, je n'ai absolument jamais posté mes articles à temps, donc ça va pas être un grand changement.

Bref, sur ce, je pense très fort à vous et vous fais de gros bisous,

A très bientôt,

Coink'

 "The first step towards getting somewhere is to decide that you are not going to stay where you are." 
–Unknown

Ka Mate! Ka Mate! Ka Ora! Ka Ora!

On le sait tous, la Nouvelle-Zélande, si c'est connu en France (et dans le monde), c'est globalement pour trois choses : le mouton, le Seigneur des Anneaux, et le rugby. Je vous ai montré des photos du premier, vous ai parlé du deuxième dans à peu près chacun des articles sur ce blog, il est temps de s'attaquer au troisième. Tenez-vous prêt, je vous emmène au pays des dieux du ballon ovale!

Vendredi 23 mai 2014

Commençons avec un match d'équipes locales, dont vous n'avez probablement jamais entendu parler : les Blues contre les Sharks! Oui, je sais, vous n'êtes pas beaucoup plus avancés. Petite leçon sportive du jour, donc.
Les Blues, c'est l'équipe d'Auckland. En France, on fait les choses simplement, et dans les 3/4 des cas le nom de la ville est dans le nom de l'équipe, ce qui aide quand même pas mal à se repérer. Ici, ils ont décidé de faire dans l'originalité, et de prendre des noms qui n'ont aucun, mais alors aucun rapport avec la région dont ils viennent. On a donc, du nord au sud : les Blues d'Auckland, les Chiefs d'Hamilton, les Hurricanes de Wellington, les Cruisaders de Christchurch, et les Highlanders de Dunedin. Facile, hein?
Ces 5 équipes participent tous les ans au Super Rugby, un championnat qui existe depuis 1986, et qui a changé de nom de nombreuses fois pour devenir Super 15 en 2010 (tout simplement parce qu'avant il n'y avait pas 15 équipes). Ce championnat oppose donc ces 5 équipes Néo-Zélandaises, plus 5 équipes Australiennes et 5 équipes Sud-Africaines. Je vais pas détailler les équipes australiennes et sud-africaines, parce que je vois pas très bien en quoi ça vous intéresserait (mais si vous êtes vraiment avides d'informations, je vous épargne la lourde tâche d'aller chercher sur google : http://fr.wikipedia.org/wiki/Super_15. Voilà, ma B-A de la journée). La seule autre équipe qui compte ici, en l'occurrence, c'est les Sharks, une équipe sud-africaine basée à Durban (pour le côté géographie : ville d'Afrique du Sud située dans la province du KwaZulu-Natal au bord de l'océan Indien, intégrée dans la municipalité métropolitaine d'EThekwini, avec un tas d'autres villes aux noms tout aussi imprononçables).

Donc voilà, premier match de rugby en Nouvelle-Zélande (après 7 mois, il était temps!), il fait froid, il pleut à moitié, et je ne connais pas les équipes qui jouent, mais c'est génial quand même!
Le match a eu lieu au QBE stadium, le stade de la côte Nord d'Auckland, à 10 minutes de chez moi. Alors c'est pas l'Eden Park, et c'est pas surpeuplé. Il n'empêche que la moitié des habitants de la côte Nord étant des sud africains expatriés, il y a des supporters pour les deux camps, et du coup il y a aussi une ambiance de dingue. En plus, les Blues sont venus avec 
des pompom girls, et avec leurs mascottes, deux types déguisés en pirates. Malheureusement, les encouragements des mascottes n'auront pas suffit, ils ont perdu 23 à 29. 


Du 2 au 20 juin 2014 - IRB junior World Cup

Elle était à Vannes l'année dernière, cette année, la coupe du monde de rugby des moins de 20 ans a eu lieu à Auckland! (Alors non, je ne les suis pas, promis! D'ailleurs, l'année prochaine ça sera en Italie, et à priori je n'y serai pas.)
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, le principe est simple : un championnat international avec 12 équipes, qui s'affrontent comme pour la vraie coupe du monde, sauf que les joueurs ont tous moins de 20 ans. Du coup, ça donne des images assez drôles, surtout quand ils mesurent 1m95, pèsent une centaine de kilos, et ont encore des têtes de petits garçons.

Les équipes étaient divisées en trois poules pour les matchs de sélection, avec en poule A, Angleterre, Argentine, Australie et Italie, en poule B, Fidji, France, Irlande et Pays de Galles, et en poule C, Samoa, Ecosse, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande. 

Le premier match auquel j'ai assisté, le 2 juin, opposait l'Irlande à la France. L'occasion parfaite pour jouer les chauvines.



Match qui s'est soldé par une victoire des Français, 19 à 13. Bon, par contre ils ont perdu contre le Pays de Galles et ne se sont pas qualifiés pour la demi-finale, contrairement aux Irlandais. 




Après avoir rempli mes devoirs de citoyenne française en étant allé encourager les bleus, j'ai assisté aux demi-finales du tournoi, le 15 juin.
La première demi-finale a opposé l'Angleterre à l'Irlande, et s'est soldée par une victoire de l'Angleterre 42 à 15. Oui, ça fait mal. 


La deuxième demi-finale, c'était Nouvelle Zélande contre Afrique du Sud, et l'Afrique du Sud a gagné 32 à 25, malgré un début de match plutôt serré! 

Si, si, l'équipe à gauche c'est l'Afrique du Sud. Je sais, je suis une championne du cadrage. 

En fait, le plus drôle, dans ce match, c'était pas le match en lui-même, c'était le fait qu'il faisait tellement froid dehors, et que les joueurs avaient tellement chaud, qu'ils fumaient littéralement. Sérieusement, ils n'auraient pas fumé plus si on les avait mit sur un barbecue géant. Ce que personne n'a fait bien sûr, puisque comme chacun le sait, brûler les gens, c'est mal.

Vous l'aurez compris, la finale (à laquelle je ne suis pas allée) a opposé l'Angleterre et l'Afrique du Sud, et a été remporté par l'Angleterre pour la deuxième année consécutive.

Samedi 07 juin 2014

Pour finir cet article sportif, impossible de parler de rugby en Nouvelle-Zélande sans mentionner les All Blacks!

Passer un an en Nouvelle Zélande sans aller voir jouer les All Blacks, c'était quand même inconcevable. Alors, quand, pour mon anniversaire, ma famille d'accueil m'a (entre autres) offert un billet pour aller les voir jouer face à l'Angleterre, à l'Eden Park, j'ai quand même du regarder le ticket une bonne centaine de fois pour être sure que c'était pour de vrai.

Et un match All Blacks-Angleterre à l'Eden Park, ça ressemble à ça :

D'abord, un échauffement, ou je suppose que chacun fait un truc précis et utile, même si, quand on regarde, on a un peu l'impression  que c'est du grand n'importe quoi,



Ou bien qu'ils font la sieste (ou un cours de yoga, je sais pas trop)


Après, on chante les hymnes, et là, c'est drôle, parce que la première moitié de l'hymne néo-zélandais est en maori, donc personne ne connait les paroles. Du coup ça fait une espèce de bouillie de mot marmonnés plus que chantés au début, et quand on arrive à la partie en anglais tout le monde se réveille et se met à chanter d'un coup. 


Ensuite, y a des effets pyrotechniques dignes d'un concert de Johnny (qui, soit dit en passant, ont failli me causer une crise cardiaque. C'est vrai, quoi, quel genre de personne décide d'un coup d'allumer des flammes de 10 mètres de haut tout autour du terrain sans même prévenir avant?)


 En plus, ils en étaient tellement fiers, de leurs flammes, qu'ils ont décidé de les remettre après le haka, et à chaque fois que la Nouvelle-Zélande marquait un essai. Heureusement qu'ils n'en ont marqué qu'un dans le match!




Pas de chance pour l'Angleterre, beaucoup de leur meilleurs joueurs étaient blessés, ce qui ne leur a pas facilité la tâche. Cependant, ils se sont bien battus, et les All Blacks, invaincus à l'Eden Park depuis 20 ans, ont eu du mal à mener le jeu. A tel point que le seul essai du match n'a été marqué qu'à la 78ème minute, laissant la victoire (20 à 15) aux Blacks. Il y a donc eu de l'action, une issue incertaine tout le long, et une ambiance absolument dingue dans les gradins. Absolument dingue, j'ai vraiment pas d'autres mots.
Je vous aurai bien posté la vidéo du haka filmée par mes soins (incluant image tremblotante et floue, son complètement naze, et vidéo coupée avant la fin - rapport à mon sursaut quand les flammes sont arrivées-), mais Blogger n'a pas l'air d'accord. Remarquez, vous l'aurez compris, vous ne ratez pas grand chose. Du coup je vous mets le même, filmé le même jour et tout, mais en version professionnelle :   




Voilà voilà. Vous vous en douterez, à en juger par la qualité de mes photos, mon avenir ne sera certainement pas en tant que photographe sportive professionnelle. Quelle déception.
Me rendant compte que le temps qu'il me reste ici file à grande vitesse, je vais essayer de boucler un maximum d'article pour que tout soit fini avant que je rentre (ce qui va être difficile, vu le retard que j'ai pris).

En attendant je vous fais des bisous, et comme d'habitude, je pense à vous.

A très bientôt,

Coink'

“Life has many ways of testing a person’s will, either by having nothing happen at all or by having everything happen all at once”
 – Paulo Coelho