jeudi 19 décembre 2013

Comme un parfum de Noël

Samedi 14 décembre

Aujourd'hui, pas de jolis paysages ou de tentative de photo artistique... En ce mois de décembre, ma famille d'accueil a décidé de m'emmener voir les décorations de Noël en ville, histoire de me donner un avant-goût de ce à quoi ressemble un vrai "kiwi Christmas". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est pas la même chose!


Pour commencer, Noël en été, ça fait vraiment très très très bizarre. Surtout quand la famille d'accueil commence à discuter à propos d'un barbecue sur la plage pour le repas de Noël. Ou quand on se retrouve à faire des bonhommes de neige et des flocons en papier avec les enfants, après avoir passé la matinée à la plage. 



Ensuite, ce qu'il faut savoir, c'est que les décorations de Noël ici, c'est, à quelques exceptions près, la définition même du kitsch. Et pour vous mettre dans l'ambiance, c'est cadeau, une chanson de Noël traditionnelle en NZ :  http://www.youtube.com/watch?v=aSRAFe6WwLA. (Attention, ça attaque les oreilles!)

Nous commençons par marcher le long du port, et pour l'instant ça va encore. Les seules décorations sont des sapins et -Miracle- ce sont des vrais!




Nous remontons ensuite vers un parc dans lequel il est supposé y avoir un marché de Noël. Le marché de Noël n'est pas là, mais les décorations si, et c'est là que ça commence à se gâter.



Oui, ce sont bien des sapins en bouteilles plastiques. Mais bon, sensibilisation au recyclage, tout ça tout ça... On va supposer que ça partait d'une bonne intention!

Ensuite, nous prenons un bus pour rejoindre Franklin Road. C'est une rue dans laquelle tous les ans, au mois de décembre, toutes les maisons sont éclairées aux couleurs de Noël (c'est même obligatoire). Et parmi toutes les illuminations, il y en a pour tous les goûts! (http://www.youtube.com/watch?v=YE_lGGpkRpU)

Des palmiers de Noël :


Des boules à facettes de Noël : 


Le Père-Noël dans un train :


Un autre palmier de Noël (je dois admettre que j'ai pas bien compris le principe des éclairages verts et rouges sur celui-là...) :


Et enfin, le clou du spectacle : un sapin en guirlandes lumineuses!


On termine avec une jolie vue sur la skytower colorée spécialement pour l'occasion : 

(excusez la qualité pourrie des photos, je ne sais absolument pas me servir de mon appareil photo la nuit...)

Après ce premier aperçu, j'admets, Auckland n'est pas forcément la ville où la magie de Noël est la plus présente au monde. Mais malgré la chaleur, le soleil, les barbecue, les sapins en bouteilles, les palmiers et les boules à facettes, ça reste Noël, et j'ai bien l'intention de profiter de mon "kiwi Christmas" cette année! 

Je pars demain matin en camping pour trois semaines, et je ne serais pas de retour avant le 11 janvier, ce qui veut dire pas d'articles (ni d'ordinateur d'ailleurs) jusque là. Mais promis, je me rattraperai en rentrant de vacances! 

En attendant, je pense très fort à vous, passez des bonnes vacances, et un très joyeux Noël!

Des millions de bisous,



Coink'


"Si jamais un jour nous ne pouvons plus être ensemble, garde-moi dans ton coeur et j'y resterai pour toujours."

- Winnie l'ourson




mercredi 18 décembre 2013

Au cœur du volcan

Samedi 30 Novembre



Aujourd'hui, direction Rangitoto! Rangitoto (dont le nom signifie ciel rouge sang, comme c'est charmant!) est une île volcanique de 5,5km de large environ, avec un point culminant à 260 mètres. Il s'agit du plus grand et du plus jeune volcan de la région d'Auckland, pourtant composée d'une cinquantaine de volcans. Depuis 1890, l'île est une réserve naturelle : il n'y a aucune habitation, seuls les rares véhicules autorisés peuvent y circuler, et on ne peut y accéder qu'en empruntant un ferry qui part du port d'Auckland.





J'ai donc rendez-vous avec deux autres filles au pair, allemandes, pour changer. Va vraiment falloir qu'on m'explique un jour qu'est ce que c'est que cette invasion allemande en Nouvelle-Zélande... Nous prenons le ferry à 9h45, et mettons une vingtaine de minute à atteindre le débarcadère sur l'île. Le vent est tellement fort que le bateau est secoué dans tous les sens, et les membres de l'équipage courent dans tous les sens avec des sacs en papier et des gilets de sauvetage.



Le point d'arrivée du ferry sur l'île est normalement situé au numéro 3, mais en raison des mauvaises conditions météo aujourd'hui, le bateau n'a pas pus accoster à cet endroit là. Nous avons donc accosté au point 9, beaucoup plus loin du sommet de l'île. En même temps, faut admettre que choisir de prendre le ferry un jour de tempête, c'était pas forcément l'idée de notre vie...


En arrivant sur l’île, nous rejoignons le sommet de l'île. Nous mettons environ 2h à monter jusqu'en haut, les derniers mètres étant plutôt difficiles. En effet, il y a beau avoir du vent, il y a aussi un soleil de plomb. Et si il y a une chose à savoir à propos du soleil d'ici, c'est que le fameux trou dans la couche d'ozone est, entre autres, au dessus de la Nouvelle-Zélande. Donc quand ça cogne, ça cogne vraiment fort, (c'est le pays avec le plus fort taux de cancer de la peau au monde), et il ne faut généralement pas plus d'1/4 d'heure pour finir avec un coup de soleil! La bonne nouvelle du jour : j'ai oublié ma crème solaire...

Mais la marche difficile vaut le coup : le sommet de l'île offre une vue magnifique sur une grande partie de la baie d'Auckland d'un côté, et sur la ville de l'autre.



Bon, je reconnais, en photo ça rend pas top... Mais je vous assure qu'en vrai c'était super joli!





Nous redescendons ensuite vers le point numéro 4 (en fait, c'est pas là qu'on voulait aller, mais on s'est trompées de chemin, et on ne s'en est rendues compte qu'après 1h de marche...). La marche n'est pas évidente, le sol étant formé de roche volcanique noire pas tout à fait stable.



Arrivées au point numéro 4, nous profitons de la jolie vue sur le phare de l'île, entouré par des mangroves. Finalement, ça tombe plutôt bien qu'on se soit plantées de chemin!


Puis nous mettons environ 1h30 à atteindre le point 1, où nous passons sur un petit pont, qui, allez savoir pourquoi, me fait penser à un décor de film. 


Puis nous mettons à nouveau 1h30 pour retourner à l'embarcadère du ferry. Il fait chaud, très chaud, et malgré le vent la dernière heure est vraiment difficile (d'ailleurs j'ai eu des courbatures aux jambes pendant 3 jours après ça!). 
Mais après un trajet qui parait interminable, nous arrivons finalement à côté de l'embarcadère, 45 minutes avant le prochain ferry, ce qui nous laisse largement le temps de profiter de la plage. Et après avoir marché 6h, ça fait du bien!


Enfin, nous reprenons le ferry, et retournons en ville. Comme la météo ici change à une vitesse impressionnante, il pleut des cordes lorsque l'on descend du bateau. Je rentre donc assez rapidement à la maison, avec deux magnifiques coups de soleil sur les épaules, la ferme intention de ne rien faire de la soirée tellement je suis fatiguée, et, malgré tout, de très jolis souvenirs d'une belle journée.

Je vous fait des tonnes de bisous, et je pense très très fort à vous. A très bientôt,

Coink'



"Le bonheur ne se définit pas par un grand calme, mais plutôt par la sensation d’être terriblement vivant."
-Tara Depré









vendredi 13 décembre 2013

Le lac aux canards


Samedi 23 Novembre

Aujourd'hui, je pars pour le week-end en direction de Taupo, une ville dans le centre de l'île du Nord, avec 4 autres filles Au Pair (toutes allemandes, pour faire dans l'originalité).




La ville de Taupo est située juste en face du lac Taupo (périmètre de 193 km, et superficie de 616 km²), le plus grand lac de Nouvelle-Zélande. Le lac Taupo occupe à peu près la même surface que Singapour, ce qui prouve que soit le lac est très grand, soit Singapour c'est tout petit. Soit les deux, aussi.

Départ d'Auckland à 9h du matin, nous mettons un peu moins de 4h à atteindre notre destination, bien qu'il n'y ait que 275 km. Ah, oui, parce qu'en Nouvelle-Zélande, à part dans les périphérie des grandes villes (Auckland et Wellington, en gros), il n'y a pas d'autoroutes, ni de 4 voies, ce sont des routes de montagnes tout le long, donc ça tourne dans tous les sens, c'est assez étroit, on ne peut pas dépasser, ni rouler trop vite. Un vrai bonheur.

Arrivée à Taupo, nous nous dirigeons vers l'auberge de jeunesse ou nous avons réservé, le Rainbow Lodge, un truc avec des arc-en-ciel dessinés de partout (ça prend un s, arc-en-ciel, au pluriel?). Vu qu'on a réservé un peu tard, nous ne sommes pas toutes les 5 dans la même chambre. Je partage la mienne avec une Canadienne qui revient de deux semaines aux îles Fidji, et avec une Suédoise qui part en Thaïlande d'ici fin décembre... De quoi donner de belles envies de voyage! (Comment ça, encore?)

En début d'après-midi, je retrouve mes acolytes du week-end pour un petit tour au supermarché (haha, je suis spécialiste dans l'art de rendre mes articles intéressants, de raconter des trucs de fou et tout et tout!). Nous allons ensuite nous promener sur les bords du lac. On n'a pas fait le tour entier, sinon on y serait probablement encore, et puis bon c'est joli, hein, mais j'ai pas que ça à faire ^^ Non, au lieu de jouer les grandes marcheuses, sportives et tout, on a juste cherché un endroit tranquille où se poser en mangeant des gâteaux. Ça a l'air extrêmement glorieux raconté comme ça, c'est cool =D


J'ai l'air à peine endormie là-dessus... ^^

Donc voilà, nous avons passé le début de l'après-midi à glander, mais en bonne compagnie, et ça c'est le principal :

C'est dans ces moments là que je me sens seule : allez expliquer à quatre allemandes, en anglais, pourquoi en voyant un groupe de canards, je me mets à crier "Oh, c'est trop bien!" et à les prendre en photo... Ou comment passer pour une folle en 30 secondes chrono.

Suite à ce fatiguant début d'après-midi, nous avions réservé des places pour une espèce de croisière sur le lac, sur un joli bateau à voiles. 



Une fois sur le lac, nous profitons de la jolie vue sur tous les alentours de Taupo.


En maori, Nouvelle-Zélande se dit "Aotearoa", ce qui veut dire "land of the long white clouds". Et franchement, c'est plutôt approprié comme nom!




Après au moins 1 heure et demie de navigation (en fait, j'en sais rien, j'ai absolument pas regardé l'heure, mais ça sonne bien je trouve 1h30... Enfin bref.), nous atteignons le Maori Rock!
Le Maori Rock est une sculpture réalisée dans une des falaises qui entourent le lac. Elle a été créée à la fin des années 70 par Matahi Whakataka-Brightwell (quel nom franchement!), un maître sculpteur qui retournait dans son pays d'origine, sur le lac Taupo, après avoir achevé une période d’apprentissage de 10 ans auprès de ses aînés maoris. Pour fêter la fin de sa période d'apprentissage,  il a décidé de réaliser une immense sculpture. Personnellement j'aurai plutôt opté pour une soirée ou quelque chose comme ça, c'est quand même moins de travail, mais bon chacun son truc...



La sculpture du Maori Rock est en fait séparée en deux parties. La première est gravée sur la falaise, et mesure environ 10 mètres de haut. Il s'agit du visage de Ngatoroirangi (qui ne s'écrit pas tout à fait comme ça en maori, mais j'ai pas les bonnes lettres sur mon clavier : http://en.wikipedia.org/wiki/Ng%C4%81toro-i-rangi), une sorte de prêtre et navigateur qui aurait guidé plusieurs tribus du peuple maori et les aurait aidé à s'installer autour de Taupo, il y a des centaines d'années. 




La deuxième partie est sculptée directement dans les roches à droite de la falaise. Il me semble que le lézard/dragon/reptile/truc au premier plan est supposé veiller sur la zone. L'espèce de forme en haut à gauche représente le vent, et l'un des deux visages à côté est celui d'un sirène. Je ne suis pas trop sûre de moi, le guide avait mis de la musique en même temps qu'il nous décrivait la scène, donc je n'ai pas tout entendu, et quand bien même ça aurait été le cas, je n'aurai probablement pas tout retenu. Je n'ai donc que des explications très incomplètes à vous fournir...
Le maori rock n'est accessible qu'en bateau ou en kayak, et bien que ce soit un lieu assez touristique, à l'heure ou nous sommes arrivés là-bas, les touristes étaient déjà repartis. Nous avons donc profité du fait que le bateau soit le seul à ce moment là pour y rester un peu, et nager dans le lac.



Et contrairement à ce que je pensais, l'eau n'était pas si froide que ça!

Puis nous avons fait demi-tour pour revenir vers le port de Taupo, tout en profitant de la vue du coucher de soleil sur le lac. 




La montagne au fond, c'est le Mont Ngauruhoe, alias la Montagne du Destin. Rien que pour voir ça -les autres addicts au Seigneur des Anneaux me comprendront- ça valait le coup de traverser la planète!


Dimanche 24 Novembre

Journée plutôt tranquille aujourd'hui, nous commençons par faire un rapide tour de la ville de Taupo, et de la "Art Street", une rue dans laquelle des artistes-graphites-taguistes-graffitistes (ne sachant pas quel mot convient le mieux, je vous laisse faire votre choix, même si il n'existe pas) réalisent leurs œuvres, toutes très différentes, sur les murs des bâtiments.



Puis après un pique-nique au bord du lac et un dernier plongeon dans l'eau, nous partons vers le fleuve Waikato, le plus long fleuve de Nouvelle-Zélande (425 km), et celui qui alimente le lac Taupo. Le nom "Waikato" est en fait l’abréviation du vrai nom du fleuve, Waikato-taniwha-rau, ce qui signifie en maori "l'eau courante aux cent monstres aquatiques" : le lieu idéal pour une baignade!

Bien que l'eau de la rivière descende des montagnes et soit donc plutôt froide, par endroit elle est rejointe par des sources d'eau d'origine géothermiques, donc vraiment très chaudes. Nous nous sommes donc baignées dans la rivière, à proximité d'une source d'eau chaude. Et comme les masses d'eau chaude et d'eau froide ne se mélangent pas bien, au lieu d'avoir une eau tempérée, il y a des courants super froids, et d'autres super chauds. Ce qui fait un peu bizarre, quand on se baigne, d'avoir le dos gelé et le ventre ultra chaud!

Puis nous remontons dans la voiture pour repartir directement sur Auckland, encore en maillot de bain et serviette de plage, la classe à l'état pur. Autant dire tout de suite qu'on a tout à fait passé inaperçu dans les stations services sur le chemin, et en ville en arrivant à Auckland!

Sur ce, je vous fais des gros bisous, et à bientôt pour le prochain article!

Coink'


"Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins, semons des fleurs."
– Montaigne

samedi 30 novembre 2013

Sous les pavés, la plage...


Vendredi 08 Novembre

Ce week-end, direction la péninsule de Coromandel! Ma famille d'accueil a loué une maison pour le week-end, avec une autre famille, et ils m'ont proposé de venir avec eux. Et comme quand on me propose un week-end tous frais payés dans une maison au bord de la mer, je dis rarement non... (ça fait extrêmement profiteuse, dit comme ça...). 


carte-newzel2-copie-1.jpg

Nous partons donc d'Auckland vers 16h30, en prévoyant entre 2h30 et 3h de route jusqu'à notre destination, la maison de location à Whitianga (à prononcer "Fitianga", les maoris ayant décidé que ce serait plus drôle de prononcer "Wh" comme "F").
Malheureusement, les bouchons du vendredi soir en ont décidé autrement, et nous mettons 1h30 pour sortir d'Auckland.
Escale pour le repas du soir dans la petite ville de Thames (dans laquelle il n'y a clairement rien à voir ou à faire, au cas où vous vous poseriez la question!), dans un McDo : et oui, même à l'autre bout du monde, on ne change pas les (bonnes?) vieilles habitudes!


Nous atteignons enfin Whitianga à 21h30, comme quoi on est finalement bien loin des 3h de route prévues...
En arrivant, nous découvrons la maison, et répartissons les chambres. Moi qui m'attendais à devoir partager ma chambre avec un (ou plusieurs) des enfants, vu qu'il n'y a que 4 chambres et que nous sommes 10, je me retrouve finalement avec ma propre chambre, pendant que les enfants en partagent une autre. 



J'ai triché, les photos datent du samedi, vu qu'il faisait nuit quand on est arrivés vendredi. Enfin, j'aurai pu en prendre à ce moment-là, mais on aurait pas vu grand chose du coup...


















Samedi 09 Novembre

Aujourd'hui, journée touristique en vue! Une fois que tout le monde est debout (ce qui ne prend pas très longtemps, quand vous n'avez pas de réveil, vous pouvez toujours comptez sur les enfants pour vous réveiller le matin, résultats garantis, même week-ends et jours fériés!), nous partons faire un tour dans la ville de Whitianga.

La péninsule de Coromandel n'étant pas très loin d'Auckland, la majeure partie des villes sont en fait des stations balnéaires remplies de campings, maisons de vacances, etc... Par conséquent, c'est (apparemment) bondé l'été, de décembre à février-mars, mais par contre c'est assez calme le reste de l'année. Voire même trop calme en fait.






Nous avons donc marché un peu sur la plage de Whitianga, qui n'a pas de quoi passer trois pattes à un canard (oui, je sais, c'est nul, mais fallait que je la fasse...), mais bon ça reste un endroit sympa quand même.

Vers midi, retour à la maison, et après avoir mangé un bon repas bien équilibré, à base de bacon, de ketchup, de cheddar, de chips et de glace (mais on avait de la salade aussi, alors ça va!), nous partons pour l'après-midi.

Et nous nous dirigeons tout d'abord vers Cathedral Cove, une des plages les plus connues de la péninsule. Située à une vingtaine de minutes de voiture de Whitianga, la plage de Cathedral Cove n'est accessible qu'à pied, après 45 minutes de marche environ. Il faut donc tout d'abord se rendre sur le (tout petit) parking, et essayer de trouver une place, ce qui peut facilement prendre 15 bonnes minutes, puis emprunter un sentier côtier pour se rendre jusqu'à la plage. Mais honnêtement, la vue vaut le coup!






Après une petite marche plutôt sympathique donc, et en descente quasiment tout du long, nous atteignons la plage de Cathedral Cove : 




Si cette plage est aussi connue, c'est qu'elle est séparée en deux partie par une espèce de voûte creusée dans la roche (d'ou le nom). Les deux photos du dessus viennent de la droite la la voûte, tandis que celle du dessous à été prise sous la voûte et montre l'autre coté de la plage. 



Cette partie de la plage a servi de lieu de tournage pour le début des Chroniques de Narnia, le prince Caspian, lorsque les enfants Pevensie reviennent à Narnia (http://www.youtube.com/watch?v=39xnFVV4IpQ). Oui, j'ai des références cinématographiques de taré! 


Et après une petite baignade, je peux vous affirmer avec certitude que l'eau de Cathedral Cove n'est pas beaucoup plus chaude que l'eau en Bretagne!

Nous quittons ensuite Cathedral Cove pour retrouver le parking, le chemin du retour étant plus difficile que celui de l'aller (ben oui, faut bien remonter!).

Puis nous reprenons la voiture pour une dizaine de minute de route, afin de nous rendre à Hot Water Beach.
Hot Water Beach est une plage un peu spéciale, puisque, comme son nom l'indique, des sources d'eau chaudes d'origines géothermiques coulent sous la plage, ce qui fait qu'en creusant un trou dans le sable à marée basse, celui-ci se remplit immédiatement et naturellement d'eau chaude, vraiment très chaude, tellement qu'on ne peut parfois pas la toucher sans se brûler (jusqu'à 64°C d'après wikipédia, mais j'avais pas mon thermomètre avec moi, donc je peux pas confirmer...). La technique est donc de creuser un trou dans le sable assez proche de la mer, comme ça il se remplit à moitié d'eau de mer froide, et d'eau de source chaude, et ça fait comme un jacuzzi! 



On devine vaguement sur la photo la fumée qui s'échappe des trous que les gens ont creusé, ce qui vous laisse deviner à quel point c'est chaud. Le seul inconvénient de cette plage, c'est que, comme vous pouvez le voir, c'est un endroit plutôt fréquenté, et il faut parfois batailler pour trouver un endroit pour creuser son trou. Ou alors utiliser la technique du flemmard : rester à côté sans rien faire, et dès que des gens s'en vont, leur prendre leur place!
J'aurais pu choisir cette technique là d'ailleurs, mais comme j'ai plus de sens moral que ça, je préfère exploiter des enfants de 4 ans pour qu'ils creusent le trou à ma place : 


Dimanche 10 Novembre

Comme d'habitude, réveil assez tôt, car ce matin nous devons quitter la maison de location avant 9h30, et il faut avoir tout nettoyé avant. Malheureusement pour moi (et pour le papa de la famille d'accueil), le match All blacks-France commence à 9h, et c'est l'heure à partir de laquelle nous n'aurons plus de télé... Va falloir se contenter des résultats à la radio!

Avant de retourner à Auckland, ma famille d'accueil décide de monter jusqu'au nord de la péninsule de Coromandel, pour aller voir une autre plage typique de la région, puis de nous diriger vers Coromandel Town, la ville qui tire son nom de celui de la péninsule (d'après Wikipédia, allez savoir pourquoi moi j'étais persuadée que c'était le contraire).

Nous arrivons ainsi à Whangapoua (si je me souviens bien, parce que les noms maoris ne sont pas faciles à prononcer, et encore moins à mémoriser ^^), la plage parfaite : sable blanc, eau turquoise, vue magnifique... Ma famille d'accueil m'explique qu'il y a quelques années, ils venaient passer leurs vacances d'été ici, mais que depuis les prix ont bien augmenté. La température, par contre, a baissé, et si il faisait assez chaud hier pour se baigner, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Il va donc falloir se contenter de la vue!




Nous partons ensuite vers Coromandel Town, une ville dans laquelle il n'y a honnêtement pas grand chose à faire si ce n'est regarder les mouettes en mangeant des fish & chips. Pas super palpitant, je vous l'accorde.

Puis arrive le temps de quitter Coromandel pour rejoindre Auckland, une nouvelle semaine commence demain!
Je vous laisse avec les quelques photos prises sur la route du retour, malheureusement sous un ciel un peu gris, le soleil est parti en grève d'un coup au milieu de la journée.





Gros bisous et à très bientôt,

Coink'

"Notre monde ne manque pas de merveilles, mais seulement du désir d’être émerveillé" 
– Gilbert Keith Chesterton